Bon, je me lance dans le sujet, ça va être marrant
Ah, l'amour, ce truc ambivalant à double tranchant aux effets pervers, nauséabonds mais aussi jouissifs.
A t'on déjà vu - hormis la gastronomie - un truc qui avait autant d'effets ? Car l'amour, c'est un peu comme du glucose, il nous faut notre part quotidienne pour décoller, s'enflammer, sinon on se ramollit, on dessèche, on pourrit quoi
Non, vraiment l'amour c'est comme la bouffe, qu'est ce qu'on ne ferait pas pour ça. On ferait tout pour bouffer quand on crève la dalle, bah là, c'est pareil ! Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour envoyer des signaux à sa dulcinée (Dulcinée était une pute, mais bon...
)... Je passe entre autres les discussions interminables au téléphone, sur internet, l'envoi de peluches en colis, venir au lycée avec une rose (ça me rappelle quelqu'un ça, pas toi Didine ?
), écrire des lettres en français ou en étranger
Ca donne vraiment des ailes ce truc, c'est grisant, encore mieux qu'une drogue
mais bon, ça fait boomerang aussi, comme quand on bouffe trop, on dégueule et on se vide de partout... bah là, c'est pareil ! Vite la surdose (parlant de drogue, l'overdose
), les frictions, les échecs, les erreurs répétées, la souffrance...
Et oui, toutes les bonnes choses ont une fin dit-on
Pour conclure, l'amour, c'est une salope... avec ça, on peut se faire autant de bien que du mal
C'est bon didine ? T'as vu, j'ai pas joué le dégouté de la vie même si mon coeur pleut comme les nuages saignent